vendredi 28 octobre 2016

Ce Moment Où: je mets le pied à l'étrier

Ca manque d'activité ici, je vous l'accorde volontiers. D'autant plus que maintenant, il existe une page Facebook reliée à ce blog. Du coup, va falloir faire du contenu.

Et à un moment, j'ai eu l'idée d'une petite rubrique où je pourrais m'exprimer sur des sensations de cavalier. Des émotions. Des anecdotes... Bref, tout ce qui fait que la rencontre avec un cheval est merveilleux.

Nous commençons donc ici avec une image qui souvent me rassure, m'encourage, me donne l'espoir.

Ce Moment où je mets mon pied à l'étrier.

Outre l'idée qui se cache derrière l'expression française, pour moi c'est vraiment quelque chose de spécial.

C'est un moment fugace mais qui demande de la préparation.

Etant souple comme une enclume et voulant veiller au dos de ma Miss, je vais toujours chercher un plot sur lequel je peux grimper avant de mettre le pied à l’étrier. (il va falloir que je pense à investir dans un marche-pied un jour.)

Je vais chercher puis pose donc ce plot. Puis je place Viva qui sait ce qu'elle a à faire. Je descends les étriers de chaque coté. Je grimpe sur ce promontoire improvisé et c'est la, cet instant ci, celui où je place mon pied dans cet "anneau" de composite et d'une pulsion:

Je me métamorphose.

De piétonne, je défie la gravité et me hisse à 1m65 du sol pour devenir...

Centaure.

Un monde entre la terre et le ciel.

Une situation dans l'espace, en altitude.

Une réalité presque parallèle entre deux vies séparées juste avant et un moment ensemble juste après.

Ce moment la, unique, qui transforme ta perception du monde et te place dans un dialogue spécial avec une espèce qui ne parle pas ta langue mais qui tente de te comprendre et dont tu tentes d'apprendre le langage. Cette communication complexe pleine de compromis, de suggestions et d'écoute.

Ce moment là, rien qu'en le visualisant, me permet de me détendre. Et je m'imagine déjà la prochaine fois où je pourrais faire ce geste qui fait de moi une cavalière.


jeudi 8 septembre 2016

C'est l'histoire de la viiiiie

Même si le titre en fait référence, je ne vais pas vous parler ici du Roi Lion. Je sais aussi que j'aurais du faire cet article sur ma rando à la plage... mais au final, je garde les souvenir dans mon coeur.

Aller, comme je suis gentille, je vais quand même vous mettre une photo ici même.


Mais venons en au fait de cet article.

L'histoire de la vie... de club.

Un club, ce n'est pas uniquement un lieu où on monte à cheval. Ce sont aussi des rencontres et des amitiés (ou pas) qui se font.

Comme tout groupe d'humains, il y a des hauts et des bas. Des moments où on rigole bien avec quelqu'un puis des moments où on se sent exclu du groupe.

Mais qu'importe. Comme toute relation dans la vie, quand cela se passe bien, on a envie que cela continue pour toujours.

Sauf que lorsque cela se passe mal, et bien on a envie que cela s'arrête.

Alors de mon coté tout se passe bien.

Pourtant, je vais bientôt perdre (de vue en tout cas) quelques amies qui quittent le club.

J'avoue que cela me touche énormément parce que toutes à leur manière m'ont appris des choses sur le monde des chevaux, sur l'équitation et plus généralement sur notre passion commune.

Mais ainsi va la vie. Même si je ne les reverrais plus aussi souvent, je sais que je pourrais compter sur elles si j'ai des questions. Merci la technologie !

Il n'y a plus qu'à tenter de trouver un nouvel équilibre dans mes relations... et qui sait... peut-être que prochainement, c'est moi qui partirais vers d'autres horizons ! Ou alors je resterais et découvrirais d'autres personnes...






lundi 2 mai 2016

Palier et déceptions

Au départ, je voulais faire un article sur les paliers de progression présents dans tous les domaines qui nécessitent une évolution dans la technique.

Et l'Equitation est touché également.

Pourquoi ce thème ? Simplement parce que je suis arrivée à un palier dans "mon" équitation.

Cette impression que cela ne va plus aussi bien, qu'on rencontre des difficultés qu'on n'avait pas auparavant.

C'est frustrant.

Et donc j'allais écrire sur le fait que mon point de blocage actuel est la mise en place de Viva.

Si j'y arrive avec des rênes allemandes (en même temps, elles servent notamment à ça), j'ai de grandes difficultés à la mettre en place sans.

Au pas, ça commence à venir. Au trot, c'est uniquement en fin de séance. Au galop, bah, je sais pas trop.

D'autant qu'un de mes anciens défauts m’empêche d'accéder à ce nouveau Graal. Je n'ai pas de force dans les jambes. Et Viva a énormément besoin de jambes.

Bref, j'allais écrire que la dessus j'avais beaucoup de boulot mais que dans d'autres domaines, cette année promettait.

Par exemple le saut. Je me refais plaisir avec les galops 2-3 sur des petites hauteurs qui ne me font pas trop peur, même si les oxers, c'est pas encore ça.

Et aussi l'extérieur. Aaaah, l'extérieur. Je m'étais faite une joie de partir de nouveau seules (oui, seules avec un S) sur des chemins pas trop loin. Ce plaisir de galoper...

Enfin, ça, c'était jusqu'à ce que les feuilles poussent et que la nature s'éveille, devenant un endroit plein de cachettes fourbes de canards ninjas tout aussi machiavéliques!

Et nous voila donc avec un article qui change brutalement de ton.

Non, l'extérieur n'est toujours pas tranquille.

J'ai même fait ma deuxième chute avec Viva depuis que je l'ai. La première date de 2013.

Et ce sentiment indescriptible qui vous tenaille les tripes quand, alors que vous êtes passé brutalement de cavalier à piéton, vous voyez votre cheval partir au triple galop loin de vous, sans un regard en arrière, sans écouter les appels...

Donc cette semaine, après avoir été enfermée chez moi à cause d'un état gripal, je me dis que, comme je vais mieux et qu'il fait beau, j'allais sortir avec Viva. Juste sur la petite boucle habituelle. Rien de bien sorcier.

Déjà, sur le chemin boisé, elle est nerveuse. Elle monte en pression toute seule, sursautant. Mais on continue. Tranquillou au pas. On passe le carrefour avant le pont pour monter sur le chemin qui borde l'autoroute. Au pas.

Au loin, on voit deux corbeaux. Ouais, des corbeaux, pas des canards. Alors on avance Miss s'il te plait, ils vont partir.

Et quelques pas après, vers l'autre croisement, un truc blanc accroché à la barrière du pré.

Elle s'arrête.

Je l'encourage.

Elle fait un pas... et zioup! me voila à terre, dans l'herbe et les orties.

En tombant, j'ai eu le temps de réfléchir. Genre:
"Et merde... Lache pas les rennes... Lache pas les... merde les sabots... bon bah je lache... " et boum au sol.

Je me lève, je vois que je suis entière... et je vois ma jument partir... vite... voila voila...

Heureusement:
- Elle est retournée au club.
- Personne de s'est blessé.
- Chloé a pu réceptionner la furie et me la ramener.

Il ne reste donc plus qu'à reprendre du début...

lundi 14 mars 2016

Voila le printemps!

Bon, je me suis décidée à réalimenter un peu ce blog.

En fait, je me rend compte que je n'arrive pas a prendre le temps de me poser pour écrire quelques articles et qu'un statut poney sur Facebook est bien plus rapide à faire.

Pourtant, ici, j'ai davantage de place pour m'exprimer et tout...

Alors voila. J'aurais pu vous dire que depuis un moment, j'ai compris l'utilisation des rênes allemandes avec Viva ou encore que la Miss a eu peur d'une couverture dans les tribunes. Ou bien que j'ai sauté, fait mise en selle...

J'aurais même pu décrire ma reprise de mardi dernier comme avant. C'était une bonne reprise de dressage d’ailleurs! avec des contre-changements de main que nous avons bien exécutés!

Mais au final, je vais juste vous dire que nous commençons à ressortir progressivement dehors.

Oh! nous n'allons pas loin ! Juste un petit tour près du club et retour aux écuries!

Mais je sens bien que la Miss y reprend rapidement goût.

Tenez, hier. C'était un dimanche ensoleillé mais il fait encore fais dans nos contrées des Hauts-de-France. Et les chemins sont encore bien boueux. Je décide donc de bosser dans le manège.

Pourtant, Viva m'a immédiatement fait comprendre ce qu'elle voulait: Aller dehors.

Comment ? Et bien déjà, à peine en selle, la coquine regarde par la fenêtre puis entreprend de se diriger vers la sortie. Genre, "hey! la sortie elle est la-bas!"

Mais non. J'avais prévu de faire une détente d'abord à l'intérieur puis effectivement de sortir si elle était bien dans sa tête.

C'était sans compter la planche mal placée au niveau du coin-qui-fait-peur... bien entendu.

Après ces péripéties intérieures, je lui fais comprendre qu'on a fini et qu'on se dirige vers la sortie. Et la, très drôle, sans que je ne lui dise quoique ce soit, elle n'hésite même pas et va vers la gauche (vers la sortie de l'écurie) plutôt que vers la droite (et son box).

C'est vraiment tout ce qu'elle attendait.

Bon, après, une fois le sabot dehors, c'est autre chose... Oui, elle voulait aller à l'extérieur mais elle a oublié que c'était si "effrayant"!

Enfin bref, voila le printemps et le beau temps. Les séances de broutage et les mini-balades.

Et ça c'est cool!



samedi 9 janvier 2016

Bonne année 2016 !

Je n'ai pas écrit énormément en 2015.

Après vérification, 3 articles sur l'année, c'est vraiment pas beaucoup...

Les raisons sont surtout le manque de temps et le manque d'envie...

Pourtant, il s'en est passé des choses !

- Premier concours interne du club:

- Première sortie à la mer ensemble:



- Premières sorties toutes les deux uniquement (et des aventures fantastiques avec un sachet de frite/kebab)

Bref, il y en aurait eu à raconter! 

Mais je ne l'ai pas fait. Pas ici en tout cas.

Aller, je vais faire en sorte que 2016 soit plus prolifique en article pour vous raconter mes aventures équestres avec ma miss de Viva! 

Bonne année à tous !