jeudi 8 novembre 2018

Ce moment où : Tu te rends compte que tu ne sais rien.



Et oui, j'ai découvert que je ne savais rien.

A propos de quoi ? 

Et bien, de ma jument et son histoire, de la manière dont on nourri, soigne, s'occupe des chevaux etc...

J'ai eu quelques révélations cet été alors que Viva n'était pas au plus haut de sa forme. Elle avait perdu en état au point d'être vraiment maigre et nous étions sur le point d'appeler le vétérinaire pour des analyses.

Et c'est la que nous nous sommes peu à peu rendu compte avec l'aide notamment de la communication animale (Pour les opposants et les sceptiques, pas de commentaire à ce sujet, ce n'est pas l'article pour.), de l’ostéopathie et du temps d'observation que ma jument :
- n'avait jamais vraiment vécu dehors nuit et jour
- a quasiment toujours été nourrie au granulé et au foin
- a toujours connu la vie d'écurie rythmée par le travail et les sorties en concours.

Et donc passer d'années de compétitions puis de 6 ans de club à une vie au grand air où elle doit se gérer toute seule avec de l'herbe et du foin et à dormir dehors... c'est comme qui dirait, un peu brutal.

Ma pauvre... je suis tellement désolée de t'avoir infligée ça.
En cherchant une écurie où les chevaux étaient beaucoup plus proche de leur vie de cheval, je n'ai pas pensé à tout cela.

Nous avons donc décidé de la faire rentrer tous les soirs et de la sortir la journée avec un copain. Elle avait aussi une ration d'orge matin et soir.

Peu a peu, elle a repris du poids. Je l'ai ménagée pendant ce temps la jusqu'à ce que je puisse vraiment la remonter sérieusement.

Grace à une séance de Shiatsu et d'ostéopathie, elle est repartie sur de bonne basse mentale et physique.

Je m'en rends compte quand je la travaille dans la carrière, elle est plus zen, moins raide et a juste besoin de retravailler pour se muscler.

Maintenant que le temps est plus incertains, presque tous les chevaux sont au box avec sorties au paddock. Une vie un peu plus proche de la précédente.

Nous accorderons une attention particulière à la transition l'an prochain mais cela devrait allait mieux puisqu'elle se sera déjà bien habituée au lieu et au rythme.

Et déjà cet hiver, ce sera un beau défi de s'adapter au temps pour nos activités.

Tout cela m'a également appris qu'au final, sur ces 6 dernières années avec Viva, mais aussi les nombreuses précédentes en tant que cavalière de club, je n'avais qu'une vue parcellaire des soins à apporter aux chevaux. Et j'ai encore tant à apprendre. Rien que raccourcir la crinière est un défi pour moi xD

J'ai surtout axé mon savoir sur l'équitation et même si je comprends et m’intéresse beaucoup au comportement du cheval, la manière de les nourrir est obscur pour moi. J'ai encore tant à apprendre !

L'équitation est un art qui oblige à la remise en question perpétuelle... Au final, je pense que c'est le cheval lui même qui nous force a toujours chercher à voir plus loin.




samedi 18 août 2018

Un carnet se ferme, un autre s'ouvre

Hou la la ! Plus d'un an sans poster ! C'est que je n'avais guère le temps et l'envie de publier des choses ici.

Pour rappel, si vous voulez nous suivre, Viva et moi, je vous conseille la page Facebook suivante : https://www.facebook.com/CarnetsEquestresViva/

J'y publie régulièrement des photos et petites tranches de vie équestre.


Mais cette fois, j'avais besoin de faire plus grand et plus long qu'une petite publication sur le site au F bleu.

Il y a quelques mois, j'ai donc appris que mon club allait fermer.

J'allais fêter mes 10 ans cette année.

Ça nous rajeunie pas comme on dit !


Il y a 10 ans donc, je cherchais un club puisque le mien avait fermé assez brutalement en 2005. Deux années sans monter... Le manque était trop fort et je suis donc partie à la recherche d'un club.

Et j'en ai trouvé un dans lequel j'aurais donc passé la majorité de ma vie de cavalière.

J'ai découvert l'Equitation, l'apprentissage de la rigueur et des sensations. De la précision et de la technicité. Un enseignement sans pareil dans la région avec des personnes qui sont de vrais Hommes de chevaux. Pas toujours commodes mais avec qui tu es sure d'apprendre.

Je n'ai jamais passé mon 5eme galop. Ce sera peut-être mon seul regret. Mais bon, j'ai quand même fait une séance de cross (voir l'article juste avant, c'est assez facile à trouver...) !

J'ai fait de merveilleuses randonnées, avec Irisia en forêt, avec Idaho puis ma Viva à la plage. Avec tant d'autres dans la campagne aussi.


J'ai réappris à sauté. Avec Baron, avec Nacho qui m'a offert une 3eme place et du coq congelé, avec Midnight qui me donnait l'impression que c'était facile, avec Nuriale et une chute qui me hante toujours, et Viva.





Je ne me considère pas comme une bonne cavalière. J'en connais tellement de meilleur(e)s que moi. Mais ces 10 années m'ont appris tellement. Et il me reste tellement à apprendre...

Et j'allais oublié donc ! Viva ! Le jour de notre rencontre... et l'aventure que nous vivons ensemble depuis.

C'est donc la fin d'un carnet. Celui d'un club qui m'aura mené où je suis maintenant.

Merci à Sandrine et Guy pour toutes ces années.


Ma Belle, je t'offre donc une nouvelle vie à toi aussi. Fini les reprises du Club. A toi les prés.
Et à nous les chemins de balades, le travail dans la carrière sous tous les temps.

Rien que nous deux. 

Cela fait un mois maintenant que tu arpentes les prairies. Et mine de rien, cela a l'air de te plaire.


vendredi 26 mai 2017

Initiation Cross

Ciel ! Un article !

Et pas des moindres !

Déjà, c'est le premier de l'année.
Si vous voulez nous suivre Viva et moi, je vous conseille vivement de vous rendre sur notre page Facebook. Vous aurez des nouvelles plus fraiches et plus régulièrement sur ces choses qui ne nécessites pas de grandes tirades.
Je vais garder ce blog pour les articles un peu plus longs.

Et donc, j'ai fait mon premier cross.

C'était vraiment cool ! Des sensations vraiment fortes ! Du galop en plein air et en vitesse !

J'avoue qu'en arrivant au club, j'avais un peu de stress dans le ventre.

Puis après la préparation des chevaux, nous avons commencé par une détente en manège où Sandrine nous a expliqué l'allure à avoir mais aussi la position et l'équilibre.

Je me sentais plutôt bien même si physiquement, mes quadriceps me faisaient déjà un peu mal. C'est qu'avec un trou en moins par rapport à l'obstacle, ça se sent quand même.

Après ça, direction le terrain d'en face.

Vue imprenable sur le bassin minier, ciel bleu, petit vent, conditions idéales.

Nous avons commencé par les premiers exercices. Grande galopade, petit vertical et retour sur une grande courbe. Le premier saut était un peu timide mais ensuite, Viva m'a montré qu'elle avait envie et surtout qu'elle était contente avec quelques petits coups de cul.

Ensuite, nous avons eu à sauter un autre vertical en plus du premier et la bute à monter puis à descendre. J'ai pas trop trop bien senti le premier saut sur le second vertical. J'en ai même perdu mes rennes mais fallait continuer. J'ai donc diriger Viva comme je pouvais avec mes jambes et les rennes trop longues que je récupérais tant bien que mal.
La aussi, le second passage s'est mieux déroulé même si la trajectoire après la courbe du premier pour aller vers le second obstacle n'était pas terrible.

Maintenant, nous montons la bute et descendons les sortes de marches. A l'explication, je commence a flipper un peu. Il faut en effet faire attention à la position mais aussi pousser le cheval qui a tendance à vouloir ralentir.
Mouais... Flippant. Surtout en voyant les premiers passage et en plus il manque des gilets pour les grands du groupe et je n'en ai pas. Mais bon, allons-y.
Premier passage, nous descendons mais comme je ne dirige pas la jument, elle coupe sur la droite pour ne pas avoir à faire la dernière marche (en même temps, c'est ma faute, je fais pas grand chose)
Sandrine me demande donc de repasser la bute et les marches. Ce n'est qu'au bout du 4e passage que j'arrive a enfin la diriger.

Sauf que la, le stress et l'adrénaline commencent à me monter un peu à la tête.

Nous traversons ensuite le terrain pour reconnaître la suite. Grande galopade en monté avec un petit obstacle, autre obstacle à droite puis long demi-tour pour aller sur un petit vertical habillé de branchages et traversée du premier terrain... etc... oui... je commence a défaillir.

C'est en voyant les autres y aller que dans ma tête ça n'allait plus. Je tremblais comme une feuille, j'avais l'impression d'être en hypo... et surtout, je reconnais typiquement les blocages de panique que j'avais encore il y a quelques mois à l'obstacle.

Je ne peux plus ni mentalement, ni physiquement.

Je dois descendre et me remettre. Le reste du groupe continue. Je suis assez distraitement au début. Sandrine met en place la suite et, comme je suis assise sur l'une des marches du piano et qu'ils vont passer dessus, je bouge avec le public dans l'ancienne carrière.

Pendant ce temps la, Morgane s'occupe de Viva. Je voyais bien qu'elle avait bien envie de se lancer... et je me disais que c'était dommage pour la jument de s'arrêter la alors qu'elle était si contente. Après avoir demandé a Guy, voila que je prête mon équipement et la laisse profiter !

Moi, je tentais pendant ce temps la de me remettre de mes émotions.

C'est que dans ces cas la, il se passe tellement de choses dans la tête !

Si je ne me retenais pas, la-bas, dans la carrière, je sentais mes larmes monter. C'est idiot... mais en même temps, j'étais fière d'avoir tenter.

Et c'est ce qui me reste maintenant.
Je suis vraiment très contente d'avoir tenté mais aussi tellement déçue de ne pas avoir pu faire le tout !

Mais maintenant, je peux ajouter deux objectifs dans ma liste :
- Refaire une séance de cross, en entier cette fois
- Et pourquoi pas me préparer pour le Galop 5 ?



vendredi 28 octobre 2016

Ce Moment Où: je mets le pied à l'étrier

Ca manque d'activité ici, je vous l'accorde volontiers. D'autant plus que maintenant, il existe une page Facebook reliée à ce blog. Du coup, va falloir faire du contenu.

Et à un moment, j'ai eu l'idée d'une petite rubrique où je pourrais m'exprimer sur des sensations de cavalier. Des émotions. Des anecdotes... Bref, tout ce qui fait que la rencontre avec un cheval est merveilleux.

Nous commençons donc ici avec une image qui souvent me rassure, m'encourage, me donne l'espoir.

Ce Moment où je mets mon pied à l'étrier.

Outre l'idée qui se cache derrière l'expression française, pour moi c'est vraiment quelque chose de spécial.

C'est un moment fugace mais qui demande de la préparation.

Etant souple comme une enclume et voulant veiller au dos de ma Miss, je vais toujours chercher un plot sur lequel je peux grimper avant de mettre le pied à l’étrier. (il va falloir que je pense à investir dans un marche-pied un jour.)

Je vais chercher puis pose donc ce plot. Puis je place Viva qui sait ce qu'elle a à faire. Je descends les étriers de chaque coté. Je grimpe sur ce promontoire improvisé et c'est la, cet instant ci, celui où je place mon pied dans cet "anneau" de composite et d'une pulsion:

Je me métamorphose.

De piétonne, je défie la gravité et me hisse à 1m65 du sol pour devenir...

Centaure.

Un monde entre la terre et le ciel.

Une situation dans l'espace, en altitude.

Une réalité presque parallèle entre deux vies séparées juste avant et un moment ensemble juste après.

Ce moment la, unique, qui transforme ta perception du monde et te place dans un dialogue spécial avec une espèce qui ne parle pas ta langue mais qui tente de te comprendre et dont tu tentes d'apprendre le langage. Cette communication complexe pleine de compromis, de suggestions et d'écoute.

Ce moment là, rien qu'en le visualisant, me permet de me détendre. Et je m'imagine déjà la prochaine fois où je pourrais faire ce geste qui fait de moi une cavalière.


jeudi 8 septembre 2016

C'est l'histoire de la viiiiie

Même si le titre en fait référence, je ne vais pas vous parler ici du Roi Lion. Je sais aussi que j'aurais du faire cet article sur ma rando à la plage... mais au final, je garde les souvenir dans mon coeur.

Aller, comme je suis gentille, je vais quand même vous mettre une photo ici même.


Mais venons en au fait de cet article.

L'histoire de la vie... de club.

Un club, ce n'est pas uniquement un lieu où on monte à cheval. Ce sont aussi des rencontres et des amitiés (ou pas) qui se font.

Comme tout groupe d'humains, il y a des hauts et des bas. Des moments où on rigole bien avec quelqu'un puis des moments où on se sent exclu du groupe.

Mais qu'importe. Comme toute relation dans la vie, quand cela se passe bien, on a envie que cela continue pour toujours.

Sauf que lorsque cela se passe mal, et bien on a envie que cela s'arrête.

Alors de mon coté tout se passe bien.

Pourtant, je vais bientôt perdre (de vue en tout cas) quelques amies qui quittent le club.

J'avoue que cela me touche énormément parce que toutes à leur manière m'ont appris des choses sur le monde des chevaux, sur l'équitation et plus généralement sur notre passion commune.

Mais ainsi va la vie. Même si je ne les reverrais plus aussi souvent, je sais que je pourrais compter sur elles si j'ai des questions. Merci la technologie !

Il n'y a plus qu'à tenter de trouver un nouvel équilibre dans mes relations... et qui sait... peut-être que prochainement, c'est moi qui partirais vers d'autres horizons ! Ou alors je resterais et découvrirais d'autres personnes...






lundi 2 mai 2016

Palier et déceptions

Au départ, je voulais faire un article sur les paliers de progression présents dans tous les domaines qui nécessitent une évolution dans la technique.

Et l'Equitation est touché également.

Pourquoi ce thème ? Simplement parce que je suis arrivée à un palier dans "mon" équitation.

Cette impression que cela ne va plus aussi bien, qu'on rencontre des difficultés qu'on n'avait pas auparavant.

C'est frustrant.

Et donc j'allais écrire sur le fait que mon point de blocage actuel est la mise en place de Viva.

Si j'y arrive avec des rênes allemandes (en même temps, elles servent notamment à ça), j'ai de grandes difficultés à la mettre en place sans.

Au pas, ça commence à venir. Au trot, c'est uniquement en fin de séance. Au galop, bah, je sais pas trop.

D'autant qu'un de mes anciens défauts m’empêche d'accéder à ce nouveau Graal. Je n'ai pas de force dans les jambes. Et Viva a énormément besoin de jambes.

Bref, j'allais écrire que la dessus j'avais beaucoup de boulot mais que dans d'autres domaines, cette année promettait.

Par exemple le saut. Je me refais plaisir avec les galops 2-3 sur des petites hauteurs qui ne me font pas trop peur, même si les oxers, c'est pas encore ça.

Et aussi l'extérieur. Aaaah, l'extérieur. Je m'étais faite une joie de partir de nouveau seules (oui, seules avec un S) sur des chemins pas trop loin. Ce plaisir de galoper...

Enfin, ça, c'était jusqu'à ce que les feuilles poussent et que la nature s'éveille, devenant un endroit plein de cachettes fourbes de canards ninjas tout aussi machiavéliques!

Et nous voila donc avec un article qui change brutalement de ton.

Non, l'extérieur n'est toujours pas tranquille.

J'ai même fait ma deuxième chute avec Viva depuis que je l'ai. La première date de 2013.

Et ce sentiment indescriptible qui vous tenaille les tripes quand, alors que vous êtes passé brutalement de cavalier à piéton, vous voyez votre cheval partir au triple galop loin de vous, sans un regard en arrière, sans écouter les appels...

Donc cette semaine, après avoir été enfermée chez moi à cause d'un état gripal, je me dis que, comme je vais mieux et qu'il fait beau, j'allais sortir avec Viva. Juste sur la petite boucle habituelle. Rien de bien sorcier.

Déjà, sur le chemin boisé, elle est nerveuse. Elle monte en pression toute seule, sursautant. Mais on continue. Tranquillou au pas. On passe le carrefour avant le pont pour monter sur le chemin qui borde l'autoroute. Au pas.

Au loin, on voit deux corbeaux. Ouais, des corbeaux, pas des canards. Alors on avance Miss s'il te plait, ils vont partir.

Et quelques pas après, vers l'autre croisement, un truc blanc accroché à la barrière du pré.

Elle s'arrête.

Je l'encourage.

Elle fait un pas... et zioup! me voila à terre, dans l'herbe et les orties.

En tombant, j'ai eu le temps de réfléchir. Genre:
"Et merde... Lache pas les rennes... Lache pas les... merde les sabots... bon bah je lache... " et boum au sol.

Je me lève, je vois que je suis entière... et je vois ma jument partir... vite... voila voila...

Heureusement:
- Elle est retournée au club.
- Personne de s'est blessé.
- Chloé a pu réceptionner la furie et me la ramener.

Il ne reste donc plus qu'à reprendre du début...

lundi 14 mars 2016

Voila le printemps!

Bon, je me suis décidée à réalimenter un peu ce blog.

En fait, je me rend compte que je n'arrive pas a prendre le temps de me poser pour écrire quelques articles et qu'un statut poney sur Facebook est bien plus rapide à faire.

Pourtant, ici, j'ai davantage de place pour m'exprimer et tout...

Alors voila. J'aurais pu vous dire que depuis un moment, j'ai compris l'utilisation des rênes allemandes avec Viva ou encore que la Miss a eu peur d'une couverture dans les tribunes. Ou bien que j'ai sauté, fait mise en selle...

J'aurais même pu décrire ma reprise de mardi dernier comme avant. C'était une bonne reprise de dressage d’ailleurs! avec des contre-changements de main que nous avons bien exécutés!

Mais au final, je vais juste vous dire que nous commençons à ressortir progressivement dehors.

Oh! nous n'allons pas loin ! Juste un petit tour près du club et retour aux écuries!

Mais je sens bien que la Miss y reprend rapidement goût.

Tenez, hier. C'était un dimanche ensoleillé mais il fait encore fais dans nos contrées des Hauts-de-France. Et les chemins sont encore bien boueux. Je décide donc de bosser dans le manège.

Pourtant, Viva m'a immédiatement fait comprendre ce qu'elle voulait: Aller dehors.

Comment ? Et bien déjà, à peine en selle, la coquine regarde par la fenêtre puis entreprend de se diriger vers la sortie. Genre, "hey! la sortie elle est la-bas!"

Mais non. J'avais prévu de faire une détente d'abord à l'intérieur puis effectivement de sortir si elle était bien dans sa tête.

C'était sans compter la planche mal placée au niveau du coin-qui-fait-peur... bien entendu.

Après ces péripéties intérieures, je lui fais comprendre qu'on a fini et qu'on se dirige vers la sortie. Et la, très drôle, sans que je ne lui dise quoique ce soit, elle n'hésite même pas et va vers la gauche (vers la sortie de l'écurie) plutôt que vers la droite (et son box).

C'est vraiment tout ce qu'elle attendait.

Bon, après, une fois le sabot dehors, c'est autre chose... Oui, elle voulait aller à l'extérieur mais elle a oublié que c'était si "effrayant"!

Enfin bref, voila le printemps et le beau temps. Les séances de broutage et les mini-balades.

Et ça c'est cool!